La garde de vaches laitières moderne

L’année dernière, Kurt Gmünder a fêté ses 30 ans de service chez UFA – une performance remarquable ! Son parcours avant UFA l’est tout autant. Agriculteur de formation, il a suivi l’école de chef d’exploitation et passé l’examen professionnel fédéral supérieur, travaillé quelques années comme aide-exploitant et a ensuite été maître sécheur dans une sécherie à herbe. Il a également acquis une expérience précieuse en tant que chauffeur de camion et dans des entreprises agricoles au Danemark, aux Pays-Bas et en Suède.

Kurt s’occupe principalement d’exploitations bovines et de quelques exploitations porcines. Il est l’interlocuteur idéal, en particulier pour les exploitations robotisées, car il s’occupe intensivement et très volontiers des technologies agricoles. « J’ai beaucoup de plaisir à utiliser et à régler les robots de traite et les ordinateurs d’alimentation », explique Kurt. Son expertise fait de lui un point de contact important non seulement pour les clients, mais aussi pour l’équipe de conseil à Oberbüren.
Ce n’est donc pas un hasard si Kurt nous emmène dans le cadre de cet article sur une exploitation robotisée chez Sepp et Corinne Klee. Le couple dirige le domaine agricole de Widnau depuis 2023, ils l’ont repris du père de Corinne, Andreas Heule. Sepp était auparavant employé par Andreas pendant dix ans – maintenant, la roue a tourné et Andreas est employé à 100 % sur l’exploitation. « Dès le début, Andreas était ouvert lorsque j’apportais de nouvelles idées », raconte Sepp. Il a donc commencé à engraisser des poulets il y a quelques années déjà et n’a cessé de développer cette branche de production.

Peu après avoir repris l’exploitation, Sepp a acheté deux robots de traite DeLaval. « J’apprécie énormément la flexibilité qui en résulte », déclare Sepp. Le troupeau se compose de 120 vaches laitières. Deux mois avant le vêlage, les vaches sont taries et il y en a donc toujours une centaine en lactation. Sur l’ensemble du cheptel, la production laitière annuelle moyenne est d’environ 10 000 kg. Sepp entretient une bonne collaboration avec divers partenaires – il travaille par exemple en étroite collaboration avec un agriculteur voisin pour la production de fourrage. « Mon beau-père avait déjà commencé cette collaboration avec le voisin, et ce, afin de mieux exploiter les machines », explique Sepp. Le voisin prépare le mélange pour les vaches et le livre chaque jour avec la mélangeuse automotrice. Un jour sur deux, il apporte également un chargement pour les vaches taries.

L’aire de repos pour les vaches est spacieuse, elle a été ajoutée en 2002. Dans une zone à part se trouvent les vaches taries, qui y sont nourries séparément. L’ancienne étable à stabulation entravée abrite les aires d’alimentation des vaches laitières. Les vaches reçoivent un mélange composé d’ensilage d’herbe et de maïs, de pulpe de betterave, d’aliments RTM, ainsi que l’aliment de démarrage UFA 263, puis l’aliment de performance UFA 249 au robot de traite.

Kurt Gmünder considère qu’une alimentation suffisante par les robots de traite est très importante et l’explique : « Si les vaches sont déjà entièrement nourries via la ration mélangée, l’incitation à se rendre aux robots est plus faible, ce qui peut avoir un effet néfaste. »

Dans l’exploitation de Sepp et Corinne Klee, la collaboration fonctionne à merveille. Tout le monde se soutient mutuellement, mais chacun a son domaine principal : chez Sepp, il s’agit des vaches laitières et des poulets de chair, tandis que Corinne s’occupe de l’administration ainsi que des poules et des tâches domestiques. Andreas et Sarah, la sœur de Corinne, s’occupent en premier lieu des chevaux. Six chevaux lui appartiennent à Andreas qui est passionné d’attelage – tous les autres sont des chevaux en pension.

« Kurt est d’une grande aide pour les réglages d’alimentation sur les robots de traite. »

Sepp Klee, agriculteur

Sepp insémine lui-même les vaches, principalement des races à l’engrais, et achète de jeunes vaches pour la remonte du troupeau. Il vend les veaux à 80 kg. Les mâles sont généralement destinés à l’engraissement du gros bétail et les femelles à l’engraissement des veaux. L’espace nécessaire pour la reproduction est une raison décisive pour laquelle cette solution a été adoptée.

Sepp a grandi dans une petite exploitation agricole où il était difficile de se construire une existence sans activité secondaire. Adolescent, les cochons étaient sa passion – il louait une étable à un voisin et y engraissait lui-même des porcs. Il a effectué son premier apprentissage en tant que boucher. Mais sa passion pour l’agriculture ne l’a pas quitté et il a décidé de suivre une deuxième formation d’agriculteur. Au cours des années que Sepp a passées sur l’exploitation, les vaches laitières lui sont devenues très chères. Le jeune agriculteur est convaincu que l’élevage laitier a un avenir prometteur et regarde l’avenir avec optimisme.