Collaborer pour le plaisir

Guido Wanner est en route en tant que responsable de la répartition du travail dans la production de porcelets (RTPP) et conseiller de vente pour la région de la Suisse centrale. C’est dans cette fonction qu’il suit le cercle RTPP 47 depuis son arrivée chez UFA et qu’il a contribué de manière déterminante à son bon développement. Les Schmitz et Guido Wanner sont régulièrement en contact, afin d’analyser ce qui va bien actuellement et où il reste un potentiel d’amélioration. Le chef d’exploitation s’est fixé comme objectif d’amener le cercle 47 dans le quart supérieur de l’évaluation annuelle UFA-2000.

« Optimiser, puis agrandir », disait Peter Schmitz, d’Untersteckholz, il y a dix ans, lors de la dernière rencontre avec la Revue UFA, après quelques gros investissements réalisés dans la ferme d’Untersteckholz. Peu d’eau a coulé sous les ponts de la vallée du Rottal avant qu’une nouvelle décision importante doive être prise. Il fallait remplacer le stand de traite datant de 1997. Pour augmenter l’efficacité, la flexibilité et la rentabilité, le couple de chef·fes d’exploitation a décidé d’agrandir l’étable des bovins avec des boxes supplémentaires et un robot de traite. Ils ont tout d’abord testé la combinaison avec un système de pâturage intégral avant de réaliser l’investissement en 2016.

Grâce à l’élevage laitier et ses vêlages saisonniers, extensifs en termes de travail, l’élevage porcin se situe au centre de la planification quotidienne. Tous les employés commencent à travailler le matin dans la porcherie de mise bas, dans l’exploitation de gestation ou dans le centre de saillie. La répartition du travail dans la production de porcelets est la passion du chef d’exploitation. « Le gros avantage est que chaque ferme peut y participer. Grâce à la spécialisation dans le cercle, les pics de travail peuvent être planifiés de manière ciblée en fonction de la structure d’exploitation », explique Peter Schmitz. Il apprécie les échanges agréables et la confiance mutuelle avec les huit exploitations de mise bas. Il amène personnellement toutes les truies dans les exploitations de mise bas, ce qui induit automatiquement des échanges réguliers et intenses. Cela permet d’aborder immédiatement certains problèmes. La séance annuelle du cercle offre la possibilité d’analyser plus en détail les chiffres du db-Planer UFA et de décider d’adaptations communes. Les conseils de Guido Wanner, qui suit tous les élevages de mise bas pour y apporter sa longue expérience et un regard extérieur, sont aussi importants.

Une étable pour gorets de 440 places a été construite en 2017 et l’occasion s’est présentée d’agrandir le cercle en 2018. Il a donc fallu à nouveau planifier et calculer, en tenant compte de nombreux détails. En font également partie les exigences de divers services administratifs. Il a ainsi fallu passer par diverses solutions provisoires en attendant la surélévation, jusqu’à ce que le nouveau centre de saillie et l’étable d’attente puissent être mis en service en 2021. La mise bas, l’élevage des gorets et la saillie se font aujourd’hui tous à Untersteckholz. La nouvelle étable d’attente bien structurée, avec sa construction ouverte et beaucoup d’air frais, fait notamment forte impression. Les truies ont la possibilité de se retirer dans l’un des nombreux boxes ATX, qui peuvent chacun accueillir quatre truies. C’est un plaisir pour Peter Schmitz de constater le calme qui règne dans la porcherie avec ce système, malgré la présence de 300 truies.

L’alimentation et le paillage se font via l’installation Spot-Mix. Pour l’alimentation des truies, l’utilisation d’UFA 362 - 6 pour les truies gestantes et d’UFA 361 - 6 pour les truies allaitantes a fait ses preuves. Durant la semaine de préparation, l’exploitation distribue des sels acides et le produit à base de cellulose brute UFA 362 - 3 Prenatal, pour assurer une mise bas optimale. Dans l’exploitation de gestation, le Spot-Mix permet de distribuer de l’ensilage de maïs avec un aliment complémentaire spécifique. Pour les porcelets, on utilise UFA 304 piccolo comme aliment de démarrage qui, par son appétibilité, incite les animaux à manger. Le sevrage se fait avec UFA 311 - 6 securo, qui offre une sécurité supplémentaire grâce à ses acides gras à chaîne courte et moyenne, ainsi qu’avec un peu de poudre de lait le jour du sevrage. Dans la deuxième phase d’élevage, on passe à l’aliment pour porcelets UFA 313 - 6 basico, qui est par la suite mélangé à l’aliment d’engraissement. Cela permet de profiter des avantages de l’installation d’alimentation automatique tant pour l’animal que pour la rentabilité.

Et c’est ainsi que la boucle est bouclée après une phase d’investissement. « Les processus doivent maintenant se mettre en place. Nous mettons l’accent sur un faible taux de retours d’œstrus, des portées nombreuses et le développement des membres », explique Peter Schmitz.

Les deux sites de l’exploitation de la famille Schmitz sont des fermes de l’ancien monastère de St. Urban. Les porcs à l’engrais peuvent gambader en plein air jusqu’à ce qu’ils passent d’un poids habituel d’environ 80 à 90 kilos à un poids impressionnant de 140 kilos. Dans la boucherie du village, les porcs sont transformés de manière artisanale, la viande est délicatement assaisonnée puis maturée longtemps. Un véritable délice issu de l’élevage traditionnel des porcs. 

La ferme des Schmitz utilise le db-Planer UFA en plus des outils d’évaluation standard pour assurer la rationalisation du travail, comme :

• La saisie automatique des truies avec une marque auriculaire électronique 
• L’enregistrement des inséminations via le scanner, y compris codes-barres des blisters 
• Létablissement des bons de livraison pour les groupes de truies des élevages de mise bas 
• Le couplage avec l’installation d’affouragement